021 - Le Protecteur de la Loi fait surgir une chaumière pour soigner le Grand Saint

Livre IV- La capture de Porcet
Résumé du chapitre 21/100

Le protecteur de la Loi fait surgir une chaumière pour soigner  le Grand Saint
Le bodhisattva « Bon-Augure » du petit Sumeru soumet le démon du Vent-Jaune

Les pélerins arrivent au Royame des FemmesIllustration de Chen Huiguan (1952) - Edition chinoise de Pèlerinage vers l'Ouest - Sanzang ligoté par les affidés du l'ogre du Vent-Jaune. Osera-t-il manger l'élu de Bouddha pour devenir immortel ?

Après avoir usé d'une adroite supercherie, le monstre emmène Sanzang dans la grotte du Vent Jaune de la Crête Jaune, l'attache et envisage de l’offrir comme plat pour la table de son chef, le Monstre du Vent-Jaune. Singet découvre l’entrée de la grotte où Sanzang est retenu prisonnier et défie le monstre du Vent-Jaune. Après trente engagements de combat entre le vieux démon et le Grand Sage, l’issue est incertaine. Résolu à gagner le combat, Singet recours au procédé supranaturel de la « démultiplication extérieure de son corps » : il s'arrache un cheveu, le mâche en petits morceaux, les souffle tous et s'écrie : « Changez ! » Ils se transforment en plus d'une centaine de sosies de Singet, tous habillés comme lui et brandissant des gourdins en fer.

Les singes encerclent le monstre en plein vol, et celui-ci, effrayé, riposte encore  par une ruse de son cru. Il tourne brusquement la tête vers le sud-est, ouvre trois fois la bouche et souffle. Un ouragan jaune se lève soudain. C'est vraiment terrible. L'ouragan que le monstre a fait naître fait tourbillonner dans les airs tous les petits singes que le Grand Sage a fait naître de ses cheveux, comme autant de roues qui tournent, et, loin de pouvoir se servir de leurs gourdins, ils ne peuvent même pas contrôler leur propre corps.

Epuisés, Porcet et Singet s’arrêtent dans la chaumière d’un paysan pour lui demander un onguent car le monstre du Vent-Jaune, poursuivi par les deux pèlerins lors de l’enlèvement de Tripitaka a soufflé dans les yeux de Singet un vent brûlant au point de l’aveugler. Le vieux maître de la chaumière procure à Singet le baume dit à « 3 fleurs et 9 graines » (1) pour oindre ses yeux (de feu !) momentanément inflammés ! Après un repas maigre, les 2 pèlerins vont se coucher. Au matin Singet écarquille ses yeux : il a recouvré la vue mais la chaumière et son maître ont disparu.
Pour savoir si Sanzang est toujours vivant, Singet se transforme en moustique « à pattes fleuries », il pique le gardien de la grotte où le Grand Tang est prisonnier, de telle manière que ce petit monstre soit neutralisé. Singet finit par trouver son maître dans les dédales du palais du roi Vent-Jaune. Tripitaka ligoté entend la voix de sonSun Wukong en difficulté ave Vent-JauneIllustration de Chen Huiguan (1952) - Edition chinoise de Pèlerinage vers l'Ouest - Sun Wukong vient de transformer un de ses poils en une cinquantaine de sosies, mais il est blessé par le souffle demoniaque de l'ogre. disciple : « Singet, où es-tu ? ». Conscient de la vacuité lui répond « Maître, je suis sur votre crâne. Ne vous impatientez pas, il nous faut capturer le monstre avant de vous sortir de là,ne vous faites pas de soucis ! »
En repartant, Singet entend le vieux monstre Vent-Jaune se rassurer sur l’acharnement des deux pèlerins : « Aucune troupe ne pourra nous terrasser, sauf le bodhisattva Bon-Augure ». A ces mots, Singet s’empresse de découvrir où se trouve ce Bodhisattva appelé aussi Lingji de Longue-Vie (2). Après avoir enquêté, Singet finit par trouver celui qui a reçu l’arme salvatrice, dite le bâton « Dragon-Volant », des mains de Bouddha. Après plusieurs bonds dans les cieux, le Novice finit par trouver le « sauveur qui a reçu l’ordre de Bouddha de terrasser le monstre du Vent-Jaune » (1). C’est alors que le bodhisattva descend du petit mont Sumeru (3). Bon-Augure ayant manqué de vigilance, il doit capturer à nouveau le monstre en le frappant avec son bâton « Dragon-Volant » qui se transforme aussitôt en dragon doré armé de huit pattes armées de griffes (4). Le monstre du Vent-Jaune est enfin terrassé et reprend la forme originelle d’une martre à poils jaunes (5).
En fait, ce rongeur, dans une vie antérieure avait obtenu la voie au Pic des Vautour. Mais un jour d’inattention du Boddhisattva, la martre à poils jaunes a volé de l’huile pure dans une lampe de cristal. Lorsque la lampe s'est éteinte, elle a eu tellement peur d'être attrapée par un monstre qu'elle s'est enfuie. A son insu elle est devenus l’ogre du Vent-Jaune. Rattrapé sur ordre du Bouddha son sort est provisoirement fixé : l’ogre Vent-Jaune est réincarné en un esprit (4), celui d’une martre jaune et il devra s’explique, le jour venu, de ses crimes, et mérites devant Bouddha au Pic des Vautours. (6)
Rapidement, Singet et Porcet retrouvent leur maître dans la caverne infernale où ils tuent tous être maléfiques. Puis ils reprennent sans tarder la grand’ route vers l’Ouest.
Si vous voulez savoir si le monstre des sables mouvant tiendra sa promesse d’accompagner l’élu de Bouddha, chargé de rapporter les Saintes Ecritures au Paradis de l’Ouest, alors lisez ce qui suit.

Sous les regards croisés  du Grand Goule et du Petit Curieux...

Grand Goule - Eglise d'Echillais (Charente-Maritime)LePtitCurieuxConques

 

 

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020 - Tripitaka en difficulté à la Crête du Vent-Jaune

Livre IV- La capture de Porcet
Résumé du chapitre 20/100

La Tang Sanzang rencontre des difficultés sur la crête du Vent-Jaune,
Porcet finit par terrasser le tigre de l’avant-garde du Vent-Jaune

Les pélerins arrivent au Royame des FemmesIllustration de Chen Huiguan 1952 - édition chinoise de Pèlerinage vers l'Ouest - Les pèlerins arrivent à la Crête du Vent-Jaune, à n'en pas douter le souffle du vent n'est pas céleste.

Le Dharma (1) naît dans l'esprit,
Il est à son tour détruit par l'esprit.
De qui viennent la vie et la mort ?
Décidez vous-même,
Si tout venait de votre propre esprit.

Sanzang et ses disciples, Singet et Porcet, marchent depuis une demi-journée et atteignent une montagne. Alors qu'ils regardent les crêtes, ils entendent un tourbillon s'élever (2). « Ce n'est certainement pas un bon vent, il ne vient pas du ciel », remarque Porcet. Singet. « Il sent le vent du tigre ou le vent du monstre. Il y a vraiment quelque chose de suspect là-dedans. » (3) Avant que les mots ne sortent de sa bouche, un féroce tigre rayé bondit au pied de la pente, la queue en cisaille et se précipitant sur eux. Singet essaie de l’attraper par la queue.  « C’est vrai, il y a un soupçon d’odeur fétide, il s’agit d’une créature maléfique. » Porcet jette alors les bagages, saisit son râteau à 9 dents et rugit : « Maudite bête, où vas-tu ? » Le tigre se dresse sur ses pattes arrières et, d'un coup de griffes de la patte avant gauche, se déchire la poitrine et arrache sa peau. En étendant sa peau sur un rocher ayant la forme d'un tigre accroupi, la bête sanguinolente, hurle : « Doucement, doucement je ne suis que l’avant-garde du grand roi Vent-Jaune, j’ai pour mission d’attraper quelques individus passant par-là, pour lui servir d’amuse-gueule ».
A ce moment, Porcet et Singet ne se doutent pas le tigre d'avant-garde du monstre du Vent-Jaune est  l'Esprit-Tigre pour mieux duper ses adversaires
06 2 AllIllustration de Chen Huiguan (1952) - édition chinoise de Pèlerinage vers l'Ouest - Le combat avec le tigre d'avant-garde des troupes du Vent-Jaune ne laisse rien présager de rassurant...

Terrifié, au point de perdre l’équilibre, par la hargne du Tigre face à des moines chargés d’une mission céleste, mais aussi par le risque d'être avalé par le  monstre du Vent-Jaune, Tang Sanzang culbute de sa monture et s’aplatit au bord du chemin. Ses deux acolytes le mettent hors de portée du Tigre. Singet continue à s'acharner  sur la peau recouvrant le rocher  en pensant rouer de coups son ennemi.  Pendant ce temps, le monstre Tigre abandonne son apparence trompeuse. Recourant au stratagème de la cigale dorée qui abandonne sa chrysalide, il se transforme en tornade, se dirige vers le chemin où Sanzang, tout tremblant de peur,  récite le Soutra du Cœur. Il attrape  le pauvre Tripitaka et l’emporte d'un coup  de vent.  Sans tarder, Porcet et Singet se rendent à la grotte du monstre Vent-Jaune pour tenter de  libérer leur maître. Porcet se cache et  capte à l'entrée de la grotte une conversation entre le Tigre qui vient de faire cesser la tornade et le portier : ce dernier doit faire savoir au  roi de Vent-Jaune la nature divine du moine capturé et les pouvoirs magiques exceptionnels de ses acolytes rencontrés à mi-pente de la crête des Monts jaunes. En retour l'ogre Vent-Jaune donne l'ordre de faire entrer le Grand Tang dans la grotte : "il ne sera pas mangé immédiatement". Mais il est bel et bien fait prisonnier et ligoté.

Singet et Porcet redescendent de la grotte pour en finir avec  le Tigre d'avant-garde de Vent-jaune afin de libérer leur maître. Arrivés devant la peau du Tigre d'Avant-garde  les deux disciples comprennent, mais un peu tard, sa supercherie. Pendant ce temps, Vent-Jaune envoie le Tigre d'avant-garde - en chair et en os - avec une troupe de 50  monstres affronter le Roi des Singes, alors que Porcet fait pètre le Dragon Cheval Blanc de Tripitaka à mi-montagne. Attiré par les hurlements monstrueux des hordes aux trousses de Singet, armé de sa redoutable trique, Porcet apreçoit un instant le Tigre d'avant-garde. Il  laisse à l'abri le cheval du maître et prenant de revert le Tigre, Conscient-de-ses-capacités, d'un coeur sincère,  lève son rateau et l'abat d'un coup fatal : de neuf trous coulent  le sang frais et la cervelle. Pour être plus sûr, l'Idiot, pose le pied sur le dos du Tigre, fait tournoyer son rateau et recommence l'opération funeste. Singet dit à Porcet  : " C'est vraiement ce qu'il fallait faire, frangin "

Si vous ne savez pas si nos deux complices arriveront à soumettre le monstre du Vent-Jaune et délivrer le moine chinois, alors écoutez ce qui suit.

 

 Sous les regards croisés  de la Grande Goule et du Petit Curieux...

GGCharenteLePtitCurieuxConques

 en cours de rédaction finale..

 

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006 - Guanyin et Mosksa se rendent au Banquet des Pêches d'immortalité

Livre IIe- La quête de pèlerins
Résumé du chapitre 6/100

La bodhisattva Guanyin se rend au Banquet des Pêches constater les dégâts,
Erlang  le "Petit Saint" et Laozi terrassent le  "Grand Sage Egal du Ciel"

Les pélerins arrivent au Royame des FemmesIllustration de Chen Huiguan - édition chinoise de Pèlerinage vers l'Ouest - Combat acharné entre Singet et Mosksa, le disciple de Guanyin. Ce dernier finit par fuir...

Guanyin la très compatissante bodhisattva qui tire toujours du malheur et des difficultés se rend sur l’invitation de la reine mère à la grande fête des Pêches d’immortalité, avec son principal disciple, le prince Moksa (ou Hui’an de son nom religieux). Le verger est dans un état de désolation et de désordre épouvantable. Elle décide donc de rencontrer l’Empereur de Jade. Accompagné de Laozi et de la reine mère, le maître d’En-haut résume la vie et les méfaits du macaque pervers. Bien qu’il ne soit pas invité à la fête, non seulement le singe a mangé toutes les grosses pêches des grands arbres, dévoré les mets et la boisson du banquet, mais en outre il a volé l’élixir d’immortalité de Laozi… A ces mots, Guanyin donne l’ordre à son disciple Hui’an de combattre Singet. Mais après cinquante ou soixante rounds, il ne peut plus résister au Grand Saint Egal du Ciel et s'en va en courant. Ensuite, Guanyin conseil l’Empereur de Jade de faire appel à l'Illustre Saint et au Vrai Seigneur Erlang de combattre Singet, mais après plus de trois cents rounds, l'issue du combat n'est toujours pas décidée. Erlang s'arc-boute et, d'une secousse, devient haut de dix mille brasses ; dans ses mains, son trident à deux lames ressemble aux pics du mont Hua. Son visage est noir, ses crocs sont longs, ses cheveux sont d'un rouge éclatant : il a l'air férocement maléfique. Il frappe la tête du Grand Sage. Le Grand Sage, recourant lui aussi à la magie, se donne un corps aussi grand que celui d'Erlang et un visage aussi effrayant ; et il lève son gourdin bardé d'or, qui est maintenant comme le pilier du Ciel au sommet du mont Kunlun, pour parer le coup d'Erlang.

L'empereur, Lao Zi, la reine mère, Guanyin et tous les ministres immortels observent le combat depuis la porte sud du ciel. Le bodhisattva s'adresse à Lao Zi et lui demande : « Que pensez-vous du dieu Erlang que je vous ai recommandé ? Il a vraiment des pouvoirs divins. Il vient de coincer le Grand Sage, et il ne lui reste plus qu'à l'attraper. Je vais lui donner un petit coup de main et laisser tomber mon vase pur de brindilles de saule sur la tête du singe. Même si cela ne le tue 06 2 AllIllustration de Chen Huiguan - édition chinoise de Pèlerinage vers l'Ouest - Combat acharné entre le "Grand Saint Egal du Ciel " et Erlang le "Petit Saint" associé à Lao Zi. Le Beau Singe Roi est mis KO !pas, cela le déséquilibrera et permettra au Petit Sage de l'attraper. » « Ton vase est en porcelaine », répond Lao Zi, » et si tu atteins la cible, ce sera parfait. Mais s'il devait manquer sa tête et se fracasser sur sa massue de fer, il serait brisé. Tiens ta main pendant que je l'aide un peu. » Il remonte sa manche et retire un bracelet de son bras droit. « Cette arme, dit-il, est faite d'acier trempé auquel j'ai ajouté l'élixir magique. Elle conserve mon essence miraculeuse, peut se transformer, est à l'épreuve du feu et de l'eau, et peut piéger n'importe quoi. L'un de ses noms est Jade de diamant et l'autre Nœud de diamant. Regardez pendant que je le lance et que je le frappe. » Lao Zi lance alors son bracelet de jade diamanté du ciel pour frapper le singe. Le singe est trop préoccupé par le combat pour remarquer la chute du bracelet, qui le frappe au front. Il perd l'équilibre et est finalement rattrapé.

L’Empereur de Jade, sur le champ, ordonne au roi Grobalès et à ses hommes de conduire immédiatement le prisonnier à l’estrade d’exécution des êtres pervers pour qu’il soit occis et dépecé en menus morceaux.

Si vous n’imaginez pas, en fin de compte, ce qu’il advint de la vie du Beau Singe Roi, alors découvrez la séance qui vient !

 

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003 - Dans un Songe d'immortalité Sun Wukong brutalise des fonctionnaires infernaux (3)

Chapitre 003/100

Singet entraîne ses singes aux arts martiaux,
Dans un songe, aux Enfers, il raye leurs noms et le sien du régistre des mortels.

Les pélerins arrivent au Royame des FemmesIllustration de Chen Huiguan - édition chinoise de Pèleringage vers l'Ouest - Sun Wukong se choisit une arme digne de lui, tandis que sa communauté de singe s'entraîne aux arts martiaux

Singet s'inquiète des attaques d'un monarque humain ou d'un roi des oiseaux ou des bêtes, alors il procure des armes aux singes. Le singe décide qu'il a lui-même besoin d'une arme et rend visite à Ao Guang, le vieux roi dragon de la mer de l'Est, pour lui demander une arme. Ne voulant pas refuser cette demande, le roi dragon lui montre plusieurs armes, mais Singe ne les aime pas en disant : « Elles sont trop légères, beaucoup trop légères, et elles ne me conviennent pas. Je te prie de m'en donner une autre." Le roi dragon lui donne une autre arme qui pèse trois mille six cents livres, mais elle ne convient toujours pas à Singet. Le roi dragon, à présent terrifié, dit : « Immortel exalté, je n'ai vraiment rien d'autre. » Pendant qu'il parle, sa femme dragon et ses filles dragon arrivent de l'arrière du palais et disent : « Votre Majesté, à en juger par son apparence, ce sage doit vraiment être quelqu'un. Le morceau de fer miraculeux qui ancre la Voie lactée en place brille d'une belle lueur rosée depuis quelques jours, créant une atmosphère des plus propices. Peut-être s'est-il mis à briller pour accueillir ce sage ». Le Roi Dragon emmène Singe au milieu du Trésor de la mer, où tout à coup ils peuvent voir dix mille rayons de lumière dorée. Le Roi-Dragon le montre du doigt et dit : « C'est de là que vient toute la lumière. » Sun Wukong accroche ses vêtements et va tâter le terrain. Il s'aperçoit qu'il s'agit d'un pilier de fer aussi épais que la mesure d'un pic de grain et long d'une vingtaine de pieds. Il le saisit à deux mains et dit : « Il est trop épais et trop long. S'il était un peu plus court et un peu plus mince, il ferait l'affaire. » À peine ces mots sont-ils sortis de sa bouche que ce précieux morceau de fer devient plus court de plusieurs pieds et plus mince de quelques pouces. Sun Wukong le jette dans ses mains et remarque qu'il serait encore mieux s'il était encore plus fin. Le précieux fer devient alors encore plus mince. Sun Wukong est en train de le sortir du trésor marin pour l'examiner lorsqu'il s'aperçoit qu'il est 03 2Illustration de Chen Huiguan - édition chinoise de Pèleringage vers l'Ouest - Sun Wukong malmène les fonctionnaires infernaux afin de faire disparaître tous les noms des 10 espèces "animales" dont celle des singes. entouré de deux bandes d'or, tandis que la partie centrale est en fer noir. Une ligne d'écriture incrustée près des bandes indique "Bâton du Bon-Plaisir cerclé d'or. Poids : 13 500  livres". Le singe prend l'arme et la montre aux autres singes. Retournant  son « Bâton du Bon-Plaisir » dans la main,  et utilise la magie du ciel et de la terre pour transformer ce trésor à la taille souhaitée, tantôt il peut le réduire aussi petit qu'une aiguille à broder, tantôt à la hauteur de 10.000 pieds, tout en prenant lui-même une taille appropriée. Ainsi son bâton peut toucher au 33e ciel tandis que l'autre peut atteindre le 18e enfer.

Un jour, le beau roi des singes fait un rêve. Dans ce rêve, l'âme du singe est emmenée aux Enfers par deux ramasseurs de morts, car sa vie dans le monde d'en haut est sur le point de s'achever. Le roi des singes perd son sang-froid et réduit en bouillie les deux ramasseurs de morts. Comme il a cultivé la Voie de l'Immortalité et qu'il vivra aussi longtemps que le Ciel, il n'est plus sous leur contrôle. Il demande donc aux Dix Rois des Enfers de lui montrer le Registre de la Vie et raye son nom du Registre de la Vie et de la Mort. Quelque temps plus tard, Ao Guang, le roi dragon de la mer de l'Est, rend visite au Sage suprême des cieux, l'Empereur de Jade, et se plaint qu'un certain Sun Wukong l'a récemment malmené et a occupé sa maison aquatique par la force. L'Empereur de Jade reçoit également une note de l'un des ministres des Enfers selon laquelle le Singe de la Montagne des Fleurs et des Fruits, né au Ciel, a tué les messagers diaboliques du Neuvième Enfer grâce à sa magie et a terrifié les Dix Rois Bienveillants des Enfers grâce à son pouvoir.

  

LE PETIT CURIEUX
LePtitCurieuxConques

 

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